• Pseudo-union européenne — Rappel des faits

    Au début des années 2000,un homme soutenu par sa foi dans la Finance, plus importante pour lui que les Humains, se met à écrire une Constitution dite eu-ropéenne. Comme tout le monde, il sait fort bien que l'Europe, hors un contexte strictement géographique, n'existe pas, elle n'est qu'un nom donné à la pénin-sule certes très tourmentée qui termine à l'ouest le continent asiatique. Au fil des millénaires, poussés par le besoin d'espace, des vagues successives de peu-plement se sont déplacées vers l'ouest ou vers l'est à partir de l'isthme reliant cette Asie à l'Afrique. ; puis d'autres vagues de peuplement à leur tour se sont élancées du centre de l'immense Asie soit vers l'ouest à leur tour, soit vers l'est à travers un détroit de Behring presque à sec.

    Ces peuplements sont allés parfois jusqu'au bout, jusque dans la Scandinavie, jusque dans la presqu'île ibérique, jusqu'à la pointe bretonne ; ils ont même osé construire des bateaux pour aborder dans ce qui allait devenir les îles britan-niques, jusqu'en Islande, même jusqu'à ce qu'ils ont appelé le Vinland, et qui était vraisemblablement la côte du New Jersey. En raison des communications difficiles, de conditions climatiques très différentes, au fil des siècles ces peuple-ments se sont largement diversifiés au point de ne même plus se comprendre.

    Et voilà que, faisant fi de cet historique pourtant éloquent, cet homme écrit arbitrairement une Constitution pour une nation qui n'existe pas, qui n'a jamais existé, et n'existera probablement jamais. Pourquoi ? C'est que pour quelques personnes qui ne connaissent que l'Argent, avant la simple joie de vivre en famille, de l'Argent,il y en a à "gagner" sur le dos de ceux qui habitent là. Une énorme propagande sur tous les médias se développe pour soutenir cette thèse, propagande parfois violente envers ceux qui doutent, ou pire, ceux qui refusent.

    Parmi ceux qui refusent, se distingue un simple prof de droit de Lycée, qui a pris le temps de réfléchir, et qui démonte article par article (c'est très long !) ce texte constitutionnel ardu, en pointant les dangers parfois énormes, les invraisem-blances, les contradictions. Il se nomme Étienne Chouard, et les hordes de la Propagande se déchaînent contre lui. Pas de chance : il est irréprochable. Il fau-dra donc lui inventer de supposées amitiés douteuses, mais cela ne prend pas.

    Arrive le jour du scrutin. Les Autorités se congratulent avant les résultats : elles savent que ceux-ci leur seront favorables. Et puis non, en fait, les citoyens ont compris le message d'Étienne Chouard, et opposent au Pouvoir un NON cuisant. Cela se passe le 29 mai 2005. De mémoire, chacun se souvient sans doute des yeux hagards des "huiles" à la télé, délectable jouissance pour ceux qui ont su démonter le piège aux yeux du grand public. Non, les Français ne sont pas des "unioneuropéennens". Les Néerlandais non plus, qui ont voté dans le même sens quelques jours plus tard, ni les Irlandais pour d'autres raisons.

    Qu'à cela ne tienne : "ces Messieurs" ont lu leurs classiques, et selon la formule de Berthold Brecht, ils ont dissous le Peuple en faisant revoter en 2008 une partie de celui-ci (ce qui est inconstitutionnel, mais au diable ce genre de détail). Cela veut dire que désormais, plus rien de ce qui se décide en France n'est légitime. On retrouve à quelques détails près ce qui arriva le 10 juillet 1940, quand le parlement français abandonna les rênes à un vieux soldat au prestige suranné. Intelligemment, quand le général de Gaulle revint sur le sol français en 1944, il insista pour dire que ce qui s'était passé entre les deux dates ne comptait pas, et que la République, si elle avait dû s'exiler, avait toujours existé.

    Proclamons-le officiellement, le 4 février 2008, la France a été détruite, remplacée par une satrapie de plus en plus pourrie, digne des contes dits "arabes" les plus tordus, ou, "mieux" encore, de la Rome de Néron. Les Français sont en exil chez eux. Il suffira d'une poussée de conscience collective pour effacer tout le démontage de nos principes républicains, et de nos institutions. C'est pourquoi, conscient de la nécessité de cette reprise en main, je propose cette nouvelle version de la Constitution où sont éradiquées toutes les boues apportées par des politiciens véreux.

    https://ti1ca.com/7rvkyowe-2020-12-20-2020-12-20.pdf.html


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