• Il est amusant (si, si) que les deux puissances militaires du Proche-Orient (que je traduirai par sud-ouest de l’Asie) s’amusent à jouer toutes les deux un jeu très complexe entre l’Unipolarité ombrageuse de l’île entre le Rio Grande et les Grands Lacs, et le massif continent russo-indo-chinois, champion de la multiparité, et en nette montée. Ce jeu ne pourra durer toujours, un jour il faudra choisir.
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    Il est pourtant déjà clair que la balance penche nettement vers l’Est, mais n’est-il pas grisant de s’appliquer à saigner le plus possible le futur perdant ? Il est vrai que ce futur perdant qui refuse de l’être fait des pieds, des mains et de tout le reste pour rester le vainqueur, alors que le moindre faux pas de sa part, et de sa part seule, mettra tout le monde perdant. Chez les vrais guerriers du Pentagone (oui, il en reste certaine-ment), cette perspective doit causer au moins des démangeaisons.

    Est-ce la Fin des Fins ?


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    Ne nous leurrons pas : sur l’horloge de l’Apocalypse, nous ne sommes plus qu’à quelques secondes de l’inéluctable. La ques-tion des missiles de Cuba n’était qu’une aimable joute entre personnes intelligentes. Ici, du côté du Potomac le pire est possible. Il y a le MOI, et il y a le reste. Qu’importe ce reste ?

    JC


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  • Le lieu où il est nécessaire d'agir est pourtant connu, depuis Cromwell le Jeune. C'est un quadrilatère qui est (de fait, pas vraiment en droit comme l'Anglosaxonnerie nous a habitués à constater sa façon de procéder) un État indépendant qui ne le proclame pas. Il n'a pas de représentation à l'ONU, ou plutôt il en a dix, il en a vingt. Il se voit recevoir tout l'argent du monde, tous les jours, et celui-ci en ressort net, brillant, sans tache alors qu'il a servi à perpétrer les pires choses, et qu'il continue. Massacres, extorsions, pratiques éminemment mafieuses, traite d'humains de toutes couleurs, de tous âges : billevesées que tout cela, la City n'a pas d'odorat, ou du moins elle ne flaire que la finance : la plus sordide est la plus jouissive. On va rétorquer que c'est pervers : oui, et c'est cela qui est intéressant.
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    Cela signifie que des actions doivent être faites par des personnes courageuses et n'hésitant pas à mettre en jeu, voire sacrifier leurs vies pour que l'humanité soit délivrée du PIRE. Délibérément, les décideurs en dernier ressort, parfaitement apatrides et parfaitement sans scrupules, ceux que les psychiatres classent dans les pervers narcissiques extrêmes vont continuer jusqu'au bout à tout détruire en ce monde auquel ils ne s'identifient à aucun moment, vu qu'il n'y a qu'eux qui existent : le reste, ce ne sont que des objets à utiliser, puis jeter.
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    Hier encore nous avions sur un autre site discuté avec effroi de la dernière lubie de ces personnages : la 6G. Oublions tout ce que l'on sait : la 6G est au reste des "moyens de communication" ce que le canon de 75 est au mousquet, puisqu'il est bien prévu que chaque engin connecté, téléphone, BOX, capteur atmosphérique, commande de chauffage ou de rideaux roulants, simple brosse à dents électrique, soit un réémetteur avec tout ce que cela peut comporter comme violation de la vie privée. Sans compter bien entendu la consommation des ressources du sol et du sous-sol, de l'énergie déjà difficile à gérer, du recyclage la plupart du temps impossible des appareils obsolètes. Sans compter (cela représente des millions de personnes rien qu'en Europe) les électro-hypersensibles chez lesquels de plus en plus de personnes vont basculer. Désolé, mais parmi des personnes proches j'en connais plusieurs qui, n'en pouvant plus, ont mis fin à leur vie ; et d'autres qui en raison d'ennuis cardiaques liés directement à ce dossier, ont pu être secourus : y compris une fois que je connais bien, où c'est le Préfet lui-même qui a tranché en faveur de la personne pour éviter un scandale de plus.
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    Inquiet ? Oui, je le suis. Confiant ? Oui, je le suis aussi, parce que je pense – peut-être à tort – que mis au pied du mur les humains sauront réagir, et réagir avec suffisamment de souplesse pour réussir à éliminer la menace provenant en fait d'un nombre d'entités inhumaines assez faible, mais disposant jusqu'à présent du levier de (trop) simples humains qui n'ont rien compris. Beaucoup ne réagissent pas, tout en ayant une certaine impression que comme disait Fernand Raynaud « Y'a comme un défaut. »
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    Restons optimistes, c'est essentiel.


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  • Une junte de banquiers (voir l'apport dans la City de Londres des banquiers des Pays-Bas, héritiers des banquiers "lombards", héritiers des hyper-cruels oligarques khazars se réclamant du Talmud uniquement pour avoir une base écrite à leurs exactions) se fait forte de CONTRÔLER le monde (simplement le contrôler, sans avoir l'air d'y toucher).

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  • Je lisais ce matin sur Dedefensa cet article :

    https://www.dedefensa.org/article/grande-depression-20

    Monsieur Emmanuel Pietrobon me semble insinuer que la Russie et la Chine veillent à faciliter l'écroulement du piètre amas d'États situé entre le Rio Grande et les Grands Lacs. Je n'en serais pas si certain.
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    Je pencherais plutôt plus une sorte de saisissement : ce bourbier né des Treize États d'origine n'en finit pas de se prendre les pieds dans ses propres contra-dictions : une ÉLITE, un Peuple Phare guidant les autres peuples (où est-il, ce Peuple Phare ? je crains qu'il n'ait jamais existé) est en même temps (eh oui) un champion de l'individualisme, ne serait-ce qu'en raison même de sa formation (des immigrations multiples de personnes le plus souvent inadaptées en Europe, et ne sachant se serrer les coudes que dans le cadre de communautés multiples et contradictoires), et de l'esprit du Mayflower où chacun fait sa vie, même si c'est aux dépens de celle des autres. Ajoutons à cela un facteur important : l'emploi de l'esclavage, paternaliste mais parfois brutal dans le sud, froid et manipulateur dans le nord, ce qui est pire encore. De ce facteur esclavage subsistent à mon avis de cruelles séquelles. Un jour ou l'autre, ces contradictions ne peuvent que craquer. Ajoutons le Saint Dollar, érigé comme valeur suprême alors que de valeur, il n'en existe intrinsèquement que dans l'humanité, ce qu'elle fait, et les résultats de ce qu'elle fait.
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    L'humanité, qu'on le veuille ou non, c'est un TOUT qu'il faut aimer en tant que tel. Or sciemment sans doute, en raison de la façon dont l'enseignement lui est prodigué, l'Étatsunien moyen n'a qu'un aperçu très succinct de ce qui n'est pas son environnement immédiat, donc il n'a aucun recul. Ne nous gaussons pas : en France l'enseignement auquel est soumise la génération Z, et sans doute la suivante, l'amène dans la même impasse. Ainsi l'a voulu l'Olympe où trône Monsieur Billet Vert, et où Jupiter sert d'imperturbable bouffon de Cour.

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    Donc, non, la Russie et la Chine n'y sont pour rien, mais il est tellement plus facile pour un peuple perverti de rejeter sur les autres peuples ses propres échecs ! Comme les Abrahms de 70 tonnes s'enlisant irrémédiablement dans les boues ukrainiennes, détruisant des ponts trop fragiles et trop étroits, c'est la pesanteur même d'un pays encore plus obèse que ses habitants qui va le faire effondrer sous son propre poids.

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    Les remous de la boue calmés, on peut espérer que quelques moins atteints reprennent la bêche, la houe et le bâton de berger pour rendre à ce grand et bel espace le calme qu'il mérite. Les empires grandissent et meurent, d'eux-mêmes : pour celui-ci la montée et la descente auront été bien brefs.

     


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  • J'aime bien Monsieur Todd, mais je pense devoir nuancer son propos.

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    La Russie se sait confrontée à une OTAN qui s'est créée dès 1945, à une période où la zone d'influence de l'URSS n'était pas "intégrée", où elle restait disparate. Il aura fallu que précisément les coups de boutoir du Pentagone, et la tendance à se montrer agressifs (les États-Unis ont toujours été agressifs tout en préten-dant le contraire), pour que se constitue – plus ou moins à contrecœur – le pacte de Varsovie.

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    Cette fois nous sommes dans un cas de figure assez similaire. Quand l'URSS s'est effondrée avec tout son monde, une condition a été demandée – ET ACCEPTÉE – au moment de la réunification de l'Allemagne, soit la promesse que l'OTAN resterait stable et n'envahirait pas les ex-pays de l'Est. Selon la bonne habitude anglo-saxonne, cette promesse n'a pas été tenue, ce qui constituait déjà le franchissement dirions-nous d'une ligne orange. Les choses se sont progressivement aggravées, avec les conflits de l'Abkazie et de l'Ossétie du sud, puis peu après le coup d'État fomenté par la CIA place Maïdan, et le commencement du pilonnage du Donbass en 2014. La ligne rouge a été franchie par la coalition otanienne, avec les préparatifs pour envahir le Donbass déclaré indépendant.

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    Donc, prévenant cette attaque de quelque deux semaines, la Russie a lancé ses troupes pour protéger les russophones-russophiles du Donbass. Cela aurait été une faute pour elle de ne pas le faire, et de ne pas tenter de consolider cette défense en tentant d'économiser le plus possible la vie humaine, toutes tendances confondues.

     

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    C'est là où je ne suis pas d'accord avec Monsieur Todd. Ce n'est pas la Russie qui a attaqué l'OTAN, c'est l'OTAN qui attaque la Russie via des troupes sacrifiées sans vergogne. Attitude typiquement anglo-saxonne : elle est loin, la première fois où Britannia envoyait des troupes indigènes ou autres se mesurer avec les soldats des pays qu'elle voulait affaiblir ou conquérir. D'ailleurs, on a pu remarquer la même réaction du "cher" oncle Sam, qui a lâché ses "boys" en 1917, puis en 1943, quand il eut su où serait le vainqueur. A quelle date un agresseur a-t-il mis la dernière fois le pied sur un sol anglo-saxon ? Il y a à peu près mille ans, avec la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant (1066-1075). Je mets un peu à part le débarquement japonais en 1943 sur quelques îles (Guam et Wake). Cela signifie quelque chose, je pense. Pour comparer, la dernière invasion de la France (par des anglo-saxons justement) eut lieu le 6 juin en Normandie puis le 15 août en Provence. Les jeunes Normandes de l'époque en gardaient un souvenir cuisant.

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    Oui, Monsieur Todd, il n'y a qu'un agresseur dans le monde : celui qui n'a justement jamais été agressé. Comme on pourrait le lancer en forme de boutade, « cela manque à sa culture. »

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    Quant à l'OTAN, je ne pense pas que la Russie veuille l'écraser : fine comme elle l'est, je pense qu'elle va la laisser s'écraser toute seule, sous le poids de contradictions insupportables.

     


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