• Les votants, et l'union européenne

    Dans une semaine, les citoyens français vont être appelés une fois de plus aux urnes, pour un simulacre de démocratie. Simulacre, puisque voter pour quelqu'un qui occupera la place présidentielle au conseil des ministres, c'est lui donner pour cinq ans les clefs de la maison France sans espoir de penser que ce quelqu'un acceptera de tenir compte des besoins exprimés par les électeurs.

    C'est d'ailleurs pourquoi une carte d'électeur est une aberration : on a besoin d'une carte de VOTANT, pour décider ensemble de ce que nous voulons.

    Le seul candidat déclaré au départ, qui voulait une sortie immédiate et unilatérale de l'union européenne, Jacques Nikonoff, avait annoncé cette nouvelle le 29 mai dernier, date anniversaire prestigieuse.  Dans les faits, il n'a pas réussi à obtenir ses cinq cents parrainages : £€ $¥$T€M€ s'est bien arrangé pour qu'il n'y réussisse pas, surtout avec le coup de pouce de la loi électorale Urvoas.

    Ne restent que des candidats qui s'arrangent très bien de cette union bruxelloise, au point d'y avoir présenté des candidats à l'élection au parlement de Strasbourg il y a trois ans. Il ne faut pas l'oublier. Y compris cet UPR, qui fait tant de battage sur la Toile, et qui avait obtenu 76000 voix à ce scrutin en mai 2014.

    Quand celui-ci, faisant montre d'un entêtement terrible, ose EN PLUS prétendre sortir de l'union en utilisant des pseudo-outils que les Français ont refusés le 29 mai 2005, outils très dangereux de surcroît, on se pince.

    Oui, le Pardem, le Parti de la Démondialisation, est le seul, avec le PRCF dont les intentions sont bien moins abouties, à vouloir se débarrasser de l'union européenne tout de suite, sans attendre le feu vert d'autres organismes supra-nationaux, et avec un programme très précis pour accompagner ET prolonger ce processus. Car oui, on peut le faire (tout est expliqué dans le programme), et si on peut le faire, on doit le faire.

    Sortir de l'union, complètement, se libérer des chaînes du capitalisme et de la mondialisation, redevenir les maîtres de notre destin social commun, lutter enfin avec efficacité pour que le chômage disparaisse "naturellement", pour que les services publics le redeviennent vraiment, oui, on peut le faire, donc on doit le faire.



    Nous pourrons le faire en élisant dans un premier temps des députés animés de cette volonté les 11 et 18 juin.

    En attendant, cette pseudo-élection qui nous arrive sur la tête dans une semaine, vu la mascarade qu'elle révèle, nous ne pourrons y répondre que par un CARTON ROUGE.

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