• Res Publica, c’est la Chose Publique, donc ce qui concerne chacun et tous d’entre nous.
    Donc, si cela nous concerne, à nous de nous en nous emparer, pour en faire NOTRE chose à tous. Solution :
    Se réunir en toute égalité, le boucher à côté du vendeur de journaux à la sauvette, pour décider ensemble de ce qui nous concerne tous. Cela demande bien entendu bien des discussions, bien des concessions aussi parce que ce qui importe à tous n’est PAS ce qui importe à CHACUN, mais un compromis entre ces deux extrêmes. De discussion en discussion, cela deviendra le fruit d’un consensus d’autant plus important qu’il aura été plus chaud à mettre en place.
    .
    S’il s’agit d’un projet plus vaste, requérant l’aval de plusieurs quartiers, de plusieurs villes, voire plus, il sera nécessaire de déléguer (uniquement pour ce dossier-là) la personne qui aura été mandatée d’une façon précise dans une sorte de cercle plus grand : s’il y a échec des négociations, le délégué devra faire part à ses voisins des raisons de l’échec. On rediscute sur cette base, et là un nouveau consensus se fait jour : les voisins acceptent cette nouvelle donne, OU PAS. Dans ce cas le délégué va faire part de cette décision démocratique au Grand Cercle. Si celui-ci l’admet, à chaque délégué d’en faire part à ses voisins, qui l’entérineront, ou non. Au bout du compte, seuls les cercles de premier niveau ayant accepté les modalités finales seront concernés. Les autres se seront retirés.
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    Voilà la VRAIE démocratie, voilà la vraie CHOSE PUBLIQUE. Le reste n’est qu’un ersatz sans intérêt. Pour résumer, l’anarchie, la République et la démocratie sont presque synonymes. Je m’attends à ce que certains sautent en l’air, et pourtant…


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  • La politique, on en parle, on en parle... sachant que chaque acte de chacun d'entre nous, s'il concerne plus que le cercle familial de base, est un acte politique parce qu'il a des répercussions, même minuscules, sur la vie de tous. On appelle cela le coup de l'aile de papillon.

    Malgré tout, l'impulsion importante sur la vie de tous vient aujourd'hui, depuis 2008 surtout, de Bruxelles, et plus particulièrement de la Commission chapeautée par le Conseil (qui pour rappel est dans chaque grand dossier celui des ministres de tous les pays de l'union concernés). Plus, paraît-il (je ne connais pas cette partie-là de Bruxelles), un immeuble aussi important que celui de la Commission, ce qui n'est pas rien, situé juste à côté, et qui ne comporte que les officines des lobbys chargés de porter la bonne parole au bâtiment d'en-face.

    Les lobbys ? Pour la France c'est par exemple la FNSEA, c'est l'UIMM, c'est EDF, ou les Grandes Régions Françaises, modernes duchés... mais ce sont aussi les très gros bataillons des entreprises tentaculaires anglo-saxonnes, mais aussi maintenant chinoises, indiennes, russes ou autres. Quand il s'agit d'intérêts de niches, ces lobbys peuvent être à la fois petits, et influents. Cela peut être, sans doute, le lobby de la boulangerie, ou des constructeurs de conduits de cheminées, ou même des marchands de tapis, pourquoi pas...

    Ces lobbys prennent même la peine de circonvenir certains députés européens, bien que le parlement n'ait qu'un pouvoir dérisoire. En revanche leur effort portera de tout son poids sur les ministres venant à Bruxelles pour une session de Conseil, ministres qui insuffleront à la Commission de nouvelles directives à élaborer.

    La seule solution, pour contrer ces poids lourds, est bien entendu de réussir, nous citoyens, à fermer le clapet de la Commission : rappelons tout de même qu'en moyenne ce sont CENT pages par jour de nouvelles directives qui aboutissent dans les 27 pays, à ventiler au niveau des régions, des départements, des communes (ou aux communautés imposées, cela en fait moins, et c'est sans doute pourquoi furent IMPOSÉS ces regroupements souvent aberrants).

    Faisons de la politique. Ensemble claquons la porte au nez de Bruxelles, ce qui nécessite d'avoir nettoyé les Écuries d'Augias, soit la Cour du Roi Pétaud. Cela obligera à envoyer à l'usine réouverte TOUS les jeunes frais émoulus des Grandes Écoles Empoisonnées, soit pour leur apprendre ce qu'est le VRAI labeur, soit seulement pour assainir le marais où ils se complaisent.

    Que les grandes villes se retrouvent avec des maires conducteurs de bus ou balayeurs, portés par leurs pairs qui, après tout, et on l'oublie, sont les plus nombreux. Et si certains déjà contaminés se disent in petto « Jusqu'où ne monterai-je pas ? » (« Quo non ascendam » comme osait penser le Surintendant Fouquet, qui l'a bien payé), il faudra que, comme l'esclave placé à côté du général romain victorieux sur son char de triomphe, quelqu'un leur rappelle « Tu monteras au rez de chaussée, comme tout le monde. »


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  • Que s'est-il donc passé ce jour-là ? Peu de mains se lèvent....

    Ce jour-là deux instance très importante pour notre vie quotidienne (que nous en soyons heureux, ou non) se sont mises en place.

    ### C'était la mise en application du Traité de Lisbonne ! Ah oui, soudain des visages s'éclairent, soit en signe d'allégresse (fort peu semble-t-il), soit parce que cela rappelle un souvenir douloureux : la démocratie, ou le peu qui en restait, a fini d'être laminée.

    Pour rappel, en voici le texte, bon courage !

    https://publications.europa.eu/code/pdf/Lisbonne-2009-12-1-fr.htm

    Il y eut autre chose, qui nous concerne pourtant directement :

    ### C'était le même jour l'application en France du Codex Alimentarius

    (Ah bon, qu'est-ce que c'est ?)

    Il s'agit de normes concernant tout ce qui concerne l'alimentation, y compris les alicaments, des normes parfois laxistes (autorisant certains pesticides), parfois pointilleuses à propos par exemple des semences (en fait ne sont autorisées que celles provenant des industriels, ben voyons). Il y a quelques point bénéfiques, comme l'obligation de recherche dans les aliments de parasites (comme la trichine chez le porc) ; il a aussi beaucoup de points négatifs, où n'a droit de cité en fait que la production industrielle dès qu'il s'agit de vendre autrement qu'en local.

    http://www.fao.org/fao-who-codexalimentarius/codex-texts/list-standards/fr/

    Ces normes sont très nombreuses. Il s'agit surtout d'un carcan, dont autrefois nous nous passions très bien (hormis des histoires de parasites peu ou mal recherchés).

    TOUT cela le même jour. Un jour comme les autres pour toute la population de la Terre sauf peut-être un dix-millionnième, voire bien moins, qui savait.

    En ce joli jour bien ensoleillé d'avril, non pollué (les voitures ne roulent presque plus), c'est un rappel parce que nous avons le temps d'y penser. Notre adhésion imposée à l'UE va de pair avec cette imposition de la norme permettant de COMMERCER (ah le grand mot qui pour certains surpasse tout le reste) avec le monde entier, même si ce n'est pas un bien.

    Opposantes, opposants, bonne journée, si c'est possible.

     


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  • L'union européenne n'existe plus, un virus l'a tuée. Tous les pays sensés faire allégeance à Bruxelles se déchirent, se volent mutuellement, criaillent comme des gamins dans une cour de maternelle.....

    Le monde entier s'est mis à appliquer le traitement dont le Professeur Raoult préconisait la pertinence. Le monde entier ? Non, une tribu malodorante fait des façons, lui tire dans les pattes, vomit sur lui, déforme ses paroles et ses préconisations : SA tribu. Sont-ils jaloux ? Sans doute, et puis aussi cela ne rapporte pas assez aux copains industriels, donc haro sur le précurseur !

    En tête de la fronde : le gouvernement au complet, mené par un homme qui n'y connaît rien, mais « C'est l'chef ! ». Il faut dire que ce sont les industriels, et puis de TRÈS VIEUX conseillers, qui le conseillent (bizarre, non ?). Les industriels veulent leurs dividendes, peu importent les morts impliqués par ces décisions. Les conseillers VEULENT leurs morts, sous l'égide d'un Malthus qui a dit autre chose, mais peu importe. Des maires, des députés, des ministres même tombent au combat, mais les Enragés du PROFIT continuent.

    Comment appelle-t-on des meurtriers de sang-froid auréolés de la Grande Autorité, qui ont tout le temps de préméditer leur coup ? Des assassins ? Le mot est faible. Des Très Hauts Traîtres ? On s'en rapproche sans doute. Ils n'ont même plus le prétexte de "l'union européenne" qui donnerait des directives : mourante, elle n'en donne plus. Le plus proche serait probablement la Cour de Néron. Il y a des similitudes, y compris le personnage d'Agrippine.

    Là-dessus règne le roi des dieux, celui qu'en latin on appelait Juppiter (avec deux P). La descendance est assurée. La fin, aussi ?

     


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    L’UE n’est plus qu’un village Potemkine en ruines


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    Le 20 mars 2020 – Source Strategic Culture

    relayée par le Saker Francophone

    Le nouveau coronavirus et la maladie qui l’accompagne Covid-19 ont arrêté le monde dans sa marche. Les gouvernements, les marchés et les médias d’actualité sont dominés par la pandémie. L’Europe est désormais l’épicentre de la maladie, avec des cas d’infection plus fatals que la Chine où le virus a éclaté pour la première fois en décembre.

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    Plusieurs pays de l’Union européenne se sont déclarés en état d’urgence, dont la Belgique, la France, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Le bloc de 27 membres a bouclé les frontières extérieures. Certains États, comme la Pologne, ont commencé à fermer les frontières avec d’autres membres de l’UE. Bruxelles, le centre administratif de l’UE, est alarmée parce que le marché unique tant vanté et son dogme de libre circulation des marchandises et des personnes risque de s’effondrer.L’entité européenne qui proclame la solidarité et revendique le statut supranational revient à un ensemble d’États-nations, chacun luttant désespérément pour sa propre survie au milieu de la pandémie de la Covid-19. Les dirigeants de l’UE ont été critiqués pour leur manque de leadership et de solidarité. Lorsque l’Italie a signalé pour la première fois une recrudescence des infections il y a quelques semaines, le reste de l’Europe a mis du temps à réagir avec l’aide d’urgence nécessaire. Aujourd’hui, l’Italie est tellement en proie à la maladie – avec des milliers de morts – que, dans certaines parties du pays, les services funéraires normaux ne peuvent même pas faire face au nombre de personnes décédées.
     
    Dans des remarques cinglantes, cette semaine, le président serbe Alexander Vucic a déploré l’absence de «solidarité européenne». La Serbie est un membre potentiel de l’UE avec plusieurs autres États des Balkans, mais Vucic a déclaré que son pays n’avait reçu que peu d’aide de l’UE face à la menace du coronavirus.
     
    En effet.
     
    En revanche, le dirigeant serbe a vanté la générosité de la Chine qui a envoyé d’importantes cargaisons de matériel pour lutter contre la maladie. Pékin a également envoyé de l’aide et des équipes médicales en Italie et dans d’autres membres de l’UE pour les aider à faire face à l’éruption.
     
    L’Organisation mondiale de la santé a salué l’intervention rapide et massive des autorités chinoises pour freiner la propagation de la maladie à l’intérieur de leurs frontières. Les dernières indications semblent montrer que la Chine a stoppé la propagation de l’infection.
     
    La réponse hésitante de l’UE et les réactions nationales tardives pourraient se révéler être une incompétence politique fatale, avec la conséquence d’une mortalité énorme et d’un impact économique ruineux. Les citoyens européens ne pardonneront pas une telle irresponsabilité désinvolte.
     
    Malheureusement, un groupe de surveillance de l’UE a affirmé cette semaine que la Russie intervenait en diffusant de la désinformation sur l’ impact du nouveau coronavirus de manière à saper les gouvernements européens et à «semer la division» parmi les civils européens. Ce bouc émissaire pour sa propre incompétence est grotesque.
     
    Il y a quelques semaines, lorsque le monde a pu constater que l’épidémie en Chine était un événement grave, les administrateurs de l’UE et les dirigeants nationaux étaient assis sur leurs mains. Maintenant que la maladie est devenue une pandémie à travers l’UE, la Banque centrale européenne a soudainement annoncé qu’elle injectait 750 milliards d’euros (820 milliards de dollars) pour consolider les marchés financiers et les institutions tandis que les pays peinent à trouver des kits de test pour détecter la maladie et des ventilateurs pour traiter les victimes. Les systèmes de santé ont été anéantis par des années d’austérité économique sous le capitalisme néolibéral devant lequel Bruxelles et les gouvernements européens se sont prosternés, tous soumis au diktat du capital financier.
     
    Ce qui est tout à fait clair, c’est que l’UE est devenue [a toujours été, NdT] un cartel à vocation financière et non une fédération de nations centrée sur l’humanisme. Une organisation qui ne peut pas protéger correctement la santé de ses membres n’est pas une organisation qui mérite d’être défendue. Les déclarations de démocratie et de solidarité de l’UE sont perçues pour le simulacre qu’elles sont. Cette façade a toujours été fragile. Un virus microscopique a suffi pour la détruire.

    Strategic Culture

    Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone


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