• Soyons politiciens

    La politique, on en parle, on en parle... sachant que chaque acte de chacun d'entre nous, s'il concerne plus que le cercle familial de base, est un acte politique parce qu'il a des répercussions, même minuscules, sur la vie de tous. On appelle cela le coup de l'aile de papillon.

    Malgré tout, l'impulsion importante sur la vie de tous vient aujourd'hui, depuis 2008 surtout, de Bruxelles, et plus particulièrement de la Commission chapeautée par le Conseil (qui pour rappel est dans chaque grand dossier celui des ministres de tous les pays de l'union concernés). Plus, paraît-il (je ne connais pas cette partie-là de Bruxelles), un immeuble aussi important que celui de la Commission, ce qui n'est pas rien, situé juste à côté, et qui ne comporte que les officines des lobbys chargés de porter la bonne parole au bâtiment d'en-face.

    Les lobbys ? Pour la France c'est par exemple la FNSEA, c'est l'UIMM, c'est EDF, ou les Grandes Régions Françaises, modernes duchés... mais ce sont aussi les très gros bataillons des entreprises tentaculaires anglo-saxonnes, mais aussi maintenant chinoises, indiennes, russes ou autres. Quand il s'agit d'intérêts de niches, ces lobbys peuvent être à la fois petits, et influents. Cela peut être, sans doute, le lobby de la boulangerie, ou des constructeurs de conduits de cheminées, ou même des marchands de tapis, pourquoi pas...

    Ces lobbys prennent même la peine de circonvenir certains députés européens, bien que le parlement n'ait qu'un pouvoir dérisoire. En revanche leur effort portera de tout son poids sur les ministres venant à Bruxelles pour une session de Conseil, ministres qui insuffleront à la Commission de nouvelles directives à élaborer.

    La seule solution, pour contrer ces poids lourds, est bien entendu de réussir, nous citoyens, à fermer le clapet de la Commission : rappelons tout de même qu'en moyenne ce sont CENT pages par jour de nouvelles directives qui aboutissent dans les 27 pays, à ventiler au niveau des régions, des départements, des communes (ou aux communautés imposées, cela en fait moins, et c'est sans doute pourquoi furent IMPOSÉS ces regroupements souvent aberrants).

    Faisons de la politique. Ensemble claquons la porte au nez de Bruxelles, ce qui nécessite d'avoir nettoyé les Écuries d'Augias, soit la Cour du Roi Pétaud. Cela obligera à envoyer à l'usine réouverte TOUS les jeunes frais émoulus des Grandes Écoles Empoisonnées, soit pour leur apprendre ce qu'est le VRAI labeur, soit seulement pour assainir le marais où ils se complaisent.

    Que les grandes villes se retrouvent avec des maires conducteurs de bus ou balayeurs, portés par leurs pairs qui, après tout, et on l'oublie, sont les plus nombreux. Et si certains déjà contaminés se disent in petto « Jusqu'où ne monterai-je pas ? » (« Quo non ascendam » comme osait penser le Surintendant Fouquet, qui l'a bien payé), il faudra que, comme l'esclave placé à côté du général romain victorieux sur son char de triomphe, quelqu'un leur rappelle « Tu monteras au rez de chaussée, comme tout le monde. »


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