A part l’Anglosaxonnerie, qui est la plaie du monde entier depuis quatre siècles (de nombreux pays européens furent parfois aussi atroces, avec la bénédiction très appuyée du Schisme nommé Église Catholique), aujourd’hui les empê-cheurs de tourner en rond sont dans l’ordre l’Inde et la Turquie : elles mènent leur vie sans s’occuper des pays alentour — ce qui est leur droit — mais aussi en décevant ces pays par une série d’accords-désaccords discordants ; ce qui est plus inquiétant, et l’on pense alors surtout à l’Inde, c’est que pour un obser-vateur extérieur il peut paraître que leurs zigs et zags s’opèrent contre leur camp. On peut alors en conclure que ce ne sont pas des acteurs et des partenaires fiables, ce qui est un inconvénient pour TOUT LE MONDE.

Certes l’Inde est à prendre en considération, certes dans un format plus réduit la Turquie n’est pas négligeable, mais l’une comme l’autre jouent ainsi impuné-ment avec l’entente et la sécurité mondiales. C’est vrai aussi de l’Anglosaxon-nerie, mais pour elle cela date de si longtemps qu’il faut s’en faire une raison. A trop vouloir jouer un jeu personnel, un faux pas involontaire est si vite arrivé !

Ceci dit, rappelons-le une fois de plus : certains sont un peu chaotiques, en revanche d’autres sont par définition LE CHAOS. Un chaos en forme de triangle à peu près équilatéral : la City de Londres, pôle de financement urbi et orbi, celle du Vatican avec sa troupe de choc idéologique que pourrait même désavouer son fondateur Ignace, et le District de Columbia agresseur militaire tous azimuts, commercial avec ses industries de mort en guise de sponsors, assassin avec sa CIA, “diplomatique” avec son Département d'État repaire d'illuminés (du genre de ceux qui en permanence donnent l'impression d'avoir reçu un coup sur la tête).